Sports

Une journée avec le moto club d’Epernay

C’est en cherchant à participer à une randonnée trail que nous sommes tombés sur ce moto club. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est très bien géré. Fondé dans les années 50, il est  difficile de faire plus expérimenté. la moto verte, le tourisme, la moto ancienne et même le super motard, tout y est représenté. L’organisation ne souffre que peu de critiques mais nous y reviendrons.

C’est un dimanche matin à la fraiche, que nous avons fait le chemin depuis le sud du 77 jusqu’à Epernay. c’est donc 150 km de départementales/nationales qui nous attendaient.

Heureusement les Yamaha 660 XTR et BMW 800 GS n’ont rien contre un peu d’asphalte, bien au contraire.

 

Il fallait se présenter à partir de 7h30 pour les formalités d’usages avant le départ… Venant de loin nous avons honteusement compté sur un départ légèrement retardé. Paris gagnant. A notre arrivée un beau parc de motos nous attendait. Trônaient fièrement, un bon nombre de motos d’enduro, des gros trails, mais également des routières et GT.

 

Ce jour là trois circuits étaient proposés : une randonnée pour trails, mais aussi une boucle dite de tourisme et un tracer d’enduro. Il faut croire que le motard n’a que peu le sens de l’aventure car nous n’avons croisé aucune Goldwing sur les chemins de terre…

Une fois la trace GPS entrée dans le téléphone, le panier repas dans le sac à dos, il ne restait plus qu’à mettre la poignée dans le coin partir tranquillement découvrir la région du grand Est. Dès les premiers km le ton est donné: routes en lacets, chemins au milieu des vignes et passages en forêt.

 

Une question nous trotte alors dans la tête: quel va être le niveau technique du tracer? Sans prétention aucune, sachez que je ne suis pas débutant en off road. J’ai déjà à mon actif une longue randonnée d’au moins 20 km dans les chemins de tracteurs derrière ma maison. De plus, mon 660 XTR n’a plus aucun secret pour moi après 3 longs mois passés à… bref, après 3 mois.

Sam, quant à lui, totalise plus de 20 000km au guidon de son GS, plusieurs sorties off road et quelques stages de formation tout terrains. Étant à égalité parfaite  je choisis par politesse de le laisser prendre les devants.

C’est donc avec une certaine appréhension que je me lance dans des chemins plus ou moins roulants.  les vignes de la Marne représentent un cadre idéal pour la promenade bucolique. Les vues sont saisissantes et on prend autant de plaisir à rouler qu’à contempler le paysage. La conduite sur chemin se fait sans problème en début de parcours. On se fait aux petites dérives de l’arrière lors de la remise des gaz, on apprend à ne pas trop (du tout?) utiliser le frein avant et mise à part le passage des vitesses la position debout ne demande pas un  temps d’adaptation trop long. Je parle bien de conduite et non de pilotage.

 

Quelques gouttes de sueur viennent quand même couler le long de mes tempes lors de montées un peu plus raides et accidentées. Mais une fois les conseils de Sam en termes de position ( sur l’avant de la moto) et en termes de gestion fine des gaz (en grand!!) appliqués, tout passe au final très bien.

 

Une pause déjeuner est l’occasion d’échanger sur nos ressentis. Me voila rassuré, je ne suis pas seul à trouver l’exercice particulièrement physique. Pourtant sportif, j’ai été surpris par l’effort physique et de concentration qu’exigeaient les passages techniques. Je comprends aussi tout l’intérêt des casques typés TT. On a rapidement beaucoup trop chaud dans un intégral de route, même visière ouverte. La mentonnière est trop proche de la bouche et une fois essoufflé, l’impression de manquer d’air se fait sentir. Sam, qui à pensé à prendre un casque adapté, ne semble pas souffrir des mêmes maux. C’est affamés que nous nous jetons sur le repas pour le moins équilibré énergétique qui nous a été fourni.

Une fois rassasiés (et en hyperglycémie) nous avons repris la route et profité à nouveau de la montagne de Reims. Entre routes à flanc de vignes, chemins de bords d’étang et quelques passages d’asphalte, la boucle ne manque ni de charme ni de diversité.

 

Cependant, notre arrivée tardive, notre fatigue et la perspective du voyage de retour nous ont conduit à écourter notre randonnée. Nous n’avions pas encore chuté et nous ne souhaitions pas tenter le diable. La Boucle était donnée pour 150 km, nous n’avons pu en parcourir que 110. C’est donc avec la ferme intention de revenir que nous quittons ces lieux en direction des bouchons d’Ile de France.

Cette journée fut une très belle occasion de découvrir la randonnée trails mais également la Marne par le biais de ce superbe club qu’est le moto club d’Epernay. L’accueil et l’organisation ne souffrant aucune critique à part celles de la gastronomie et de la diététique.

Nous ne manquerons pas de retourner sur les routes d’Epernay pour terminer cette trace qui, on ne sait jamais, nous réserve peut être encore quelques surprises.

 

Mat.

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